Lors de la séance de questions d’actualité de mercredi au Sénat, mon collègue Thierry Cozic a interpellé le ministre de l’Économie sur la décision du Gouvernement, jeudi dernier, de contraindre EDF à vendre davantage d’électricité à bas prix à ses concurrents.

EDF devra ainsi vendre à un prix réduit jusqu’à 40 % de sa production électrique en 2022, au lieu de la vendre aux prix du marché. En d’autres termes, l’Etat demande à une entreprise qu’il détient à plus de 85 % de vendre à perte à des opérateurs privés ne produisant aucune électricité.

Cette décision intervient après une première tentative de démantèlement avec le projet Hercule. La puissance publique ne semble pas attachée au géant de l’énergie pour qui cette opération engendrera un manque à gagner d’environ 8 milliards d’euros en 2022.

Il le détruit ! Ce procédé est définitivement une manœuvre politicienne dans un contexte pré-électoral. On le sait, à la fin c’est le contribuable qui payera !