Mercredi matin, j’ai participé à une table ronde en commission des affaires économiques, sur la situation des filières du cognac et de l’armagnac, particulièrement touchées par la récente hausse des taxes imposées par la Chine sur les exportations le cognac. En réponse aux droits de douane européens sur les véhicules électriques chinois, la Chine a instauré une taxe de 39 % sur nos spiritueux.

J’ai affirmé mon opposition à l’idée d’un fonds de soutien caché, qui nécessiterait des ressources financières massives et ne me semble pas viable, surtout dans le contexte économique actuel. La solution passe, selon moi, par une action diplomatique à l’échelle européenne : il est impératif que l’Union européenne s’engage avec la Chine pour protéger non seulement le secteur automobile, mais aussi celui des spiritueux, essentiel pour notre économie.

Pour autant, la question reste : combien de temps faudra-t-il pour que cette issue diplomatique aboutisse, et comment aider les producteurs d’ici là ? En Dordogne, une dizaine de communes produisent du cognac, un patrimoine qu’il nous faut absolument préserver.

Florent Morillon, président du Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC), partage mon avis, considérant également que la voie diplomatique est la plus efficace pour résoudre cette crise. Toutefois, il exprime une inquiétude légitime sur le temps que prendront les négociations.

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