Au Sénat

Situation des professionnels paramédicaux des services de réanimation

Serge Mérillou, Sénateur de la Dordogne

Question soumise le10 juin 2021

M. Serge Mérillou attire l’attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation des professionnels paramédicaux des services de réanimation.

La crise sanitaire actuelle a occasionné une mise en lumière des différents services de réanimation de France. Leurs personnels se sont avérés indispensables à la gestion de l’épidémie de la covid-19.

Dans ces services, les infirmières et infirmiers sont amenés à administrer des drogues d’anesthésie, à monter, brancher et surveiller des circulations extracorporelles, gérer des sevrages ventilatoires en utilisant des respirateurs aux multiples paramètres… la liste est longue. Ils sont également exposés à des risques. En effet, ils sont en contact direct avec des bactéries, des virus, du sang… Pourtant, aucune prime ne vient valoriser cette prise de risque contrairement à d’autres spécialités.

Cette exposition est partagée par les aides-soignantes et aides-soignants qui travaillent dans ces services en binôme avec les infirmières et infirmiers. Leurs tâches vont bien au-delà de leur formation généraliste. En effet, l’apprentissage de la réanimation se fait « sur le tas » et les compétences acquises ne sont ni reconnues ni valorisées.

Cette spécificité de soins et de compétences doit être prise en compte. Aussi, il demande au ministre des solidarités et de la santé de décider d’une prime de réanimation par le biais d’une nouvelle bonification indiciaire de la fonction publique hospitalière qui, selon les critères qui la définissent, reconnait la responsabilité et la technicité du travail et ce, en contrepartie d’une présence de minimum 3 ans au sein du service et d’une validation des acquis d’expérience. Il l’invite également à envisager la titularisation des personnels au sein des services de réanimation qui s’avèrerait également pertinente.

Réponse

Cette question n’a pas encore de réponse.