Il y a 10 ans, des hommes et des femmes ont payé de leur vie pour avoir exercé leur liberté d’expression, l’un des piliers de notre République. En ce jour de commémoration, mes pensées émues étaient tournées vers les victimes, leurs familles et leurs proches.

Le droit de caricaturer, de critiquer et de moquer s’inscrit dans notre tradition républicaine, protégé par la liberté d’expression. Ce principe fondamental est encadré par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, qui réprime l’injure et la diffamation, mais garantit également le droit de questionner et d’interpeller, y compris les croyances religieuses.

Cette liberté est au cœur de ce qui fait la France : un pays où chacun peut s’exprimer librement, dans le respect de la loi. Elle est la clé de voûte de notre démocratie, et nous devons la préserver avec force et conviction.

Comme le rappelle l’Article 10 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789, intégrée à notre Constitution : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. »

Ne jamais oublier, c’est aussi défendre cette liberté contre toutes les tentatives de la faire taire.

Environ 200 personnes se sont rassemblées devant l’arbre de la Liberté à Périgueux. Madame la Préfète, Emeric Lavitola, premier adjoint, Mireille Voplato, Vice-présidente du Conseil départemental ont pris la parole.