J’ai présenté mon rapport sur la compétitivité de la Ferme France que j’ai rendu en septembre avec mes collègues Laurent Duplomb et Pierre Louault successivement devant la Chambre d’agriculture du Lot puis devant la Chambre d’agriculture de la Dordogne. Durant mon intervention, j’ai pu exposer les grandes lignes de nos travaux. Le constat est clair. La ferme France fonctionne au ralenti. Elle souffre d’un déficit de compétitivité lié à la stratégie du « tout montée en gamme » prônée par le Président de la République. En abandonnant, les produits « cœur de gamme », l’agriculture française s’est enfermée dans des niches tout en se privant de marchés porteurs. Résultat, nous exportons moins et produisons des produits trop couteux pour nourrir nos concitoyens. Le « Français moyens » a donc davantage tendance à consommer des produits importés.

J’ai également évoqué les différentes propositions contenues dans notre rapport afin de rendre notre agriculture plus compétitive. Cette compétitivité ne s’acquerra qu’au prix d’une reconquête du marché cœur de gamme, de politiques fiscales avantageuses, de normes exigeantes mais moins contraignantes. Il y a urgence à revenir dans la course afin de garantir notre souveraineté alimentaire, rémunérer les agriculteurs plus justement et nourrir les Français avec de la nourriture issue de nos cultures.