Au Sénat

Observatoire des prix en vif sur les marchés

Serge Mérillou, Sénateur de la Dordogne

Question soumise le 3 décembre 2020

Serge Mérillou attire l’attention de M. le ministre de l’agriculture et de l’alimentation sur la remise en cause de l’observatoire des prix en vif sur les marchés.

Il a été sollicité par plusieurs acteurs inquiets de voir disparaître cet observatoire qui édicte des règles strictes d’établissement des cotations.

Jusqu’à présent 38 marchés remplissaient ses conditions et permettaient à l’ensemble de la filière élevage et viande de bénéficier de cotations hebdomadaires objectives, strict reflet d’une rencontre entre offre et demande, établies en toute transparence.

Les marchés et les membres des commissions physiques étaient indemnisés annuellement sur une enveloppe totale d’environ 150 000 euros chaque année.

Or, cet observatoire est aujourd’hui fortement remis en cause par France Agrimer et seules quelques cotations seront conservées dans un observatoire allégé dès le 1er janvier 2021.

Le risque est donc de voir disparaître un certain nombre de cotations. L’arrêt de la diffusion des cotations aura des effets néfastes dans les campagnes. Sans informations et repères de prix, les éleveurs seront encore un peu plus isolés et perdront encore un peu plus de pouvoir de négociation face à un aval de plus en plus concentré.

Il lui demande de bien vouloir procéder à un arbitrage sur le sujet et de plaider en faveur du maintien de l’observatoire des prix en vif sur les marchés.

Cette question n’a pas encore de réponse.