Lundi, place du Général Leclerc à Périgueux, j’ai déposé une gerbe pour la Journée nationale des victimes de crimes racistes et antisémites.

J’étais aux côtés de madame la sénatrice Marie-Claude Varaillas, de madame la députée Pascale Martin, de conseillers départementaux, des élus de Périgueux et de plusieurs associations telles que la Licra.

Il y a 80 ans, notre pays connaissait les heures les plus sombres de son histoire. La police française procédait à la Rafle du Vel d’Hiv. Plus de 13000 juifs dont 4000 enfants furent arrêtés, et détenus dans des conditions inhumaines. Déportés dans les camps avec la complicité de Vichy, ils seront pour la plupart assassinés.

Cet évènement tragique reste dans les mémoires comme le symbole de la collaboration de l’Etat français avec le régime nazi. La barbarie et la haine ont mené à l’extermination de 6 millions de personnes.

80 ans après, faire perdurer la mémoire est notre devoir. A l’heure où 1 jeune Français sur 5 ignore ce qu’est la Shoah, il est plus que jamais nécessaire de se souvenir. Plus que jamais, la mémoire est un devoir, un remède contre la haine, le racisme, l’antisémitisme qui prospèrent sur le terreau de l’ignorance.