Une cinquantaine de maires et élus des communes du département, non reconnues en état de catastrophe naturelle au titre du retrait gonflement d’argile, a répondu à mon invitation à La Force, pour une réunion d’échanges. En effet, les maires regrettent le peu d’éléments transmis par la commission interministérielle pour motiver le rejet de leur demande de reconnaissance. Ils se trouvent démunis pour répondre à l’incompréhension de leurs administrés, confrontés à des dégâts parfois très importants dans leurs habitations, et qui se sentent abandonnés.

Parmi les critères pris en compte, ce sont les éléments météorologiques qui sont déterminants et sur lesquels il peut y avoir désaccord avec la commission. C’est pourquoi j’ai proposé de recueillir de nouvelles données pour les analyser et les comparer à celles retenues.

J’ai également proposé un courrier collectif aux maires, adressé au ministre de l’Intérieur pour dénoncer la méthodologie, l’absence totale de prise en compte de la réalité des dommages, sans aucune visite sur le terrain, pour lui faire part du sentiment d’injustice partagé. Cette démarche s’ajoute aux recours individuels que les mairies ont pu déposer.
Dupliquée dans d’autres départements, j’espère que cette initiative fera bouger les lignes.

J’ai excusé ma collègue Marie-Claude Varaillas, retenue au Sénat, qui s’associe à cette démarche.