Au Sénat

Déclaration de politique générale du Premier ministre

Serge Mérillou, Sénateur de la Dordogne

Le 15 janvier 2025

Le PS a adopté une position de non censure du Gouvernement. Ce fut une décision difficile à prendre, mais une décision responsable. 

Au-delà du risque d’instabilité permanente du pays, nous avons pris cette décision du fait des gains que nous avons obtenu pour les Français :

•⁠  ⁠la revalorisation à hauteur de l’inflation de toutes les retraites depuis le 1er janvier, 

•⁠  ⁠une nouvelle négociation par les partenaires sociaux sur la réforme des retraites,

 •⁠ l’abandon de la hausse de la taxe sur l’électricité

•⁠  ⁠l’annulation de la suppression des 4000 postes dans l’Education nationale ainsi que la création de 2000 postes d’accompagnants d’élèves en situation de handicap qui, comme l’a montré la grève hier aux collèges de Mussidan, Neuvic et Ribérac, sont le parent pauvre de l’éducation,

•⁠  ⁠l’annulation du déremboursement de certains médicaments, 

•⁠  ⁠1 milliard d’euros en plus pour la santé, 

•⁠  ⁠21 Milliards d’euros de hausse de fiscalité sur les plus aisés, 

•⁠  ⁠l’abandon des deux jours de carence pour les fonctionnaires.

Oui, nous sommes dans l’opposition. Nous aurons d’ailleurs l’occasion de sanctionner ce gouvernement rapidement s’il ne met pas en œuvre ses promesses, notamment sur les retraites.

Oui, nous sommes fiers des avancées que nous avons obtenues pour les Français et nous voulons en obtenir d’autres au cours des prochaines semaines. Nous n’avons pas la négociation honteuse. 

Notre vocation n’est pas de prendre date en attendant la prochaine élection : elle est d’arracher, jour après jour, toutes les victoires possibles. Elle est d’apporter aux Français, en particulier des plus modestes, des mesures concrètes pour améliorer leur niveau de vie.