Mardi 8 octobre, j’ai pris part au débat initié par le groupe socialiste sur la situation des urgences durant l’été 2024. Lors de ma conclusion, j’ai souligné la crise profonde que traversent les urgences dans l’ensemble de nos territoires, marquée par des fermetures fréquentes de services et un manque de personnel, exacerbé par des heures supplémentaires non reconnues.

J’ai dénoncé la fermeture de lits et la suppression de postes malgré la gravité de la situation, et alerté sur les risques encourus par les patients, notamment en zones rurales et outre-mer. En Dordogne, les urgences de l’hôpital de Sarlat ont été fermées 23 jours depuis le début de l’année 2024. La maternité, quant à elle, est fermée depuis maintenant 180 jours !

J’ai exhorté la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, à investir massivement pour renforcer le service public, améliorer les conditions de travail des soignants et garantir une égalité d’accès aux soins.

J’ai également rappelé que cette problématique est liée à la désertification médicale, affectant la majorité des Français, surtout dans les zones rurales, où les élus locaux sont en première ligne. Parmi les propositions que j’ai citées, issues de Samu Urgences de France, figurent l’interdiction d’hospitaliser des patients dans les couloirs et l’intégration de l’indicateur lit brancard dans les Ifaq.

J’ai conclu en appelant la ministre à écouter les revendications des soignants et à agir rapidement, notamment dans le cadre du projet de loi de finance de la Sécurité sociale.