Le vendredi 31 janvier, la Commission mixte paritaire (CMP), composée de sept sénateurs et sept députés, a rendu ses conclusions et adopté le texte issu de ses travaux. Tout au long des négociations, nous avons œuvré pour limiter l’impact de ce budget sur les Françaises et les Français. Sur certains points, nous avons réussi à éviter le pire : réindexation des retraites, abandon du déremboursement des médicaments et des consultations, annulation de la suppression de 4 000 postes d’enseignants, hausse du budget de l’hôpital public, triplement du fonds d’urgence pour les EHPAD, augmentation du fonds vert pour les collectivités et ouverture d’une conférence sociale sur les retraites.

Cependant, ces avancées restent insuffisantes et ne compensent en rien les coupes drastiques imposées aux collectivités, à l’écologie, à la culture et à l’enseignement supérieur. C’est pourquoi les socialistes ont voté contre ce budget en CMP. Mais, conscients de la nécessité de stabilité institutionnelle et l’importance de donner au pays un budget, les députés ont décidé de ne pas voter la censure, ce dont je me félicite.