J’ai assisté aux commémorations du massacre de Mussidan le 11 juin 1944.

C’est dans cette ville qu’a eu lieu l’un des plus tragiques drames sous l’occupation en Périgord, qui a valu à Mussidan la croix de guerre avec palme 1939/1945 décernée le 11 novembre 1948 par Max Lejeune, ministre des Anciens combattants et de la guerre. Le 11 juin 1944, 52 civils furent exécutés arbitrairement en représailles au sabotage d’un train nazi par un groupe de résistants locaux.

J’ai eu le privilège de rencontrer Albert Laborde, dernier survivant. Il n’a rien oublié de cette journée du 11 juin et a participé à toutes les cérémonies pour rendre hommage à ses compagnons de combat. En ces temps difficiles, il souligne la nécessité de s’unir face au risque de division.
Un hommage particulier a été rendu à Raoul Grassin, ancien Maire supplicié et fusillé.

Je me suis ensuite rendu à Saint-Georges Blancaneix, sur la tombe de 2 des 11 maquisards tués lors de l’attaque du train allemand : « William », un ancien légionnaire allemand, et Yves Leroy, alias Angel. »

Nous devons notre liberté au courage et au dévouement de ces résistants. Leur sacrifice ne sera jamais oublié.