Mercredi 8 novembre, je suis intervenu lors de l’audition de Luc Rémont, président directeur général d’EDF, par la commission des affaires économiques.

Je l’ai d’abord interrogé sur l’accélération de l’enfouissement des lignes électriques, conjointement avec RTE. Les tempêtes de la semaine passée ont montré qu’il y a un important travail à réaliser. Luc Rémont a insisté sur les efforts effectués depuis 1999. Il a précisé que, face à l’impossibilité d’enfouir certaines lignes, l’attention est davantage portée sur la qualité de localisation des coupures et sur la rapidité d’intervention.

J’ai ensuite abordé les enjeux de l’après Arenh. Selon le rapport de l’ancienne présidente de la commission des affaires européennes, Sabine Thillaye, ce dispositif serait en partie responsable de la situation déficitaire d’EDF. La fin de l’Arenh pourrait donc être une opportunité pour renforcer la souveraineté énergétique de la France.

J’ai également questionné Luc Rémont sur sa vision du rôle de l’État dans le processus de régulation des prix.

Enfin, j’ai évoqué l’importance de freiner la libéralisation de l’énergie et la nécessité de prendre des décisions pour tendre vers notre souveraineté énergétique. Sur ces trois derniers thèmes, il ne m’a malheureusement apporté aucun élément de réponse.

Ma question et la réponse de Luc Rémont