Avec Marie-Claude Varaillas, nous avons échangé avec les représentants de Solidaires Finances Publiques de la Dordogne, première organisation syndicale de la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP).

Nous avons partagé le constat de la dégradation du service rendu aux particuliers, entreprises et collectivités.

Depuis des années, sous couvert de simplification et de réduction des coûts, les missions ont été rognées, externalisées. Le maillage territorial a été affaibli avec la fermeture de nombreux sites, le regroupement des missions en 5 points du département (Périgueux, Bergerac, Sarlat, Nontron et Ribérac). Les usagers sont de plus en plus éloignés du service. La dématérialisation ne va pas forcément de pair avec un accès facilité.

La lutte contre la fraude et l’évasion fiscales (estimées entre 80 et 100 milliards d’euros) nécessite des moyens humains, juridiques, et matériels à la hauteur des enjeux, en dotant la DGFiP des effectifs dont elle a besoin pour mener à bien l’ensemble de ses missions. A titre d’exemple de la diminution de ces moyens, il y a 10 ans, 10 agents étaient dédiés à la lutte contre la fraude fiscale à Sarlat, aujourd’hui ils sont 3 pour Sarlat et Bergerac.

Enfin, la question de l’attractivité de la DGFiP a été soulevée, le faible niveau de rémunération étant un frein. Une revalorisation, alors que le point d’indice est gelé, serait la bienvenue pour les agents.