Avant la motion de censure, j’ai été désigné chef de file sur la mission Économie, avec un focus particulier sur le volet Industrie. À ce titre, j’ai présenté la position de notre groupe concernant cette mission essentielle.

J’ai tenu à alerter sur la réduction drastique des crédits alloués à la mission Économie, en baisse de 14 % par rapport à 2024, ainsi que ceux du programme Industrie, qui enregistrent une diminution préoccupante de 12,6 %. Ces coupes budgétaires touchent un secteur pourtant stratégique pour notre compétitivité économique et le soutien indispensable à nos territoires. Peut-on réellement ignorer les 200 000 emplois aujourd’hui menacés et les nombreux plans sociaux qui frappent durement des entreprises emblématiques comme Michelin, Rougié en Dordogne, Auchan ou Valeo ?

Par ailleurs, la suppression des 9 millions d’euros initialement destinés aux pôles de compétitivité est incompréhensible. Ces structures jouent un rôle crucial dans l’innovation territoriale, à un moment où celle-ci est plus que jamais indispensable pour relever les défis économiques actuels.

J’ai appelé solennellement le Gouvernement à réviser ses priorités pour définir une véritable stratégie industrielle et mettre en œuvre un soutien concret à nos territoires. Il en va non seulement de notre souveraineté économique, mais aussi de l’avenir de nos industries et de notre tissu économique local. Je serais mobilisé particulièrement sur ce sujet lors du prochain PLF que nous examinerons en début d’année prochaine.

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