Hier, dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale au Sénat, j’ai défendu un amendement visant à revenir sur la baisse de la fiscalité sur l’attribution d’actions gratuites.

Depuis 2019, le taux de cotisations patronales est passé de 30 à 20 %. Cette mesure favorise les grandes entreprises qui distribuent des actions gratuites essentiellement à leurs cadres dirigeants.

Notre système de sécurité sociale a besoin de moyens. Il ne peut s’offrir le luxe de se passer de la solidarité fiscale des plus aisés.

J’ai conclu mon intervention en enjoignant mes collègues à ne pas laisser aux entreprises les moyens de se soustraire aux cotisations sociales.

Le Sénat a malheureusement rejeté cette proposition.