Ce matin, j’ai pris part à l’audition de M. Bernard Doroszczuk, président de l’Autorité de sûreté nucléaire nucléaire (ASN), suivie de celle de M. Jean-Christophe Niel, directeur général de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).

Ces auditions ont eu lieu dans le cadre de l’étude du projet de loi relatif à l’organisation de la gouvernance de la sûreté nucléaire et de la radioprotection. Il prévoit, en bref, de fusionner l’ASN et l’IRSN. Les échanges de ce matin nous ont permis d’aborder des sujets primordiaux concernant la sécurité des installations nucléaires.

J’ai d’abord évoqué la séparation entre sûreté des installations civiles et celles relevant du militaire prévue par le projet de loi. Ces deux domaines sont aujourd’hui complémentaires au sein de l’IRSN, j’ai donc partagé mon inquiétude à M. Jean-Christophe Niel quant à cette mesure. Il a reconnu l’importance de cet enjeu, des travaux sont en cours afin de déterminer comment la gestion de crise devra être réalisée.

J’ai également interrogé M. Jean-Christophe Niel sur la possible réticence des entreprises à mener des travaux de recherche en partenariat avec la nouvelle entité, qui serait aussi l’autorité qui les contrôle. L’attractivité dont bénéficie aujourd’hui l’IRSN pourrait être mise à mal. Si il n’a pas pu se prononcer sur la réticence des partenaires, il a affirmé que c’était une question primordiale. Il a souligné, en outre, l’enjeu de déontologie et d’éthique.

Mon intervention