Ce matin, je suis intervenu dans le cadre de la table ronde sur la « viande in vitro ». Organisée par la commission des affaires économiques, elle a réuni plusieurs spécialistes et acteurs de l’industrie alimentaire et de l’hôtellerie :

M. Thierry Marx, chef cuisinier et président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) ;

M. Etienne Duthoit, fondateur et directeur général de Vital Meat ;

M. Nicolas Morin-Forest, cofondateur et président de Gourmey ;

M. Jean-François Hocquette, directeur de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) ;

Lors de ma prise de parole, j’ai fait remarquer l’inquiétude que suscite le développement de la viande in vitro, partagée par un grand nombre de spécialistes à travers le monde. Ces substituts de synthèse posent question à la fois d’un point de vue alimentaire, économique et environnemental.

Concurrence directe avec nos éleveurs, risque de monopole industriel et risques sanitaires, progressive disparition de la paysannerie… Nous devons rester vigilants quant aux points de tension qui entourent cette pratique émergeante.

C’est une véritable révolution sociale qui se profile et bouscule nos modes de vie ! Un modèle de société qui tourne le dos à tout ce qui entoure l’alimentation traditionnelle : le plaisir d’un repas, moment d’échange et de convivialité partagé en famille ou avec des amis.

Qu’en sera-t-il dans une ou deux générations ? Et serons nous plus heureux ?….

Bref une réunion intéressante, mais pas vraiment rassurante.

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