A Trentin, j’ai visité des exploitations de pommes et un site de conservation à basse consommation d’énergie des pommes « sous la montagne ». Il s’agit d’un site basé dans une carrière aménagée qui permet un stockage des fruits dans des conditions optimales.

A Bologne et Reggio Emilia, j’ai échangé avec les cadres de la société « Conserve Italia », un consortium italien qui distribue des produits alimentaires à base de tomates en conserve. J’ai enfin rejoint le siège du « Consorzio Parmigiano Reggiano », coopérative regroupant les producteurs de parmesan, pour y déjeuner avec ses dirigeants.

Suite à ces échanges, j’ai pu constater que l’Italie fait face à de nombreuses problématiques : difficultés de recruter de la main-d’œuvre, contraintes environnementales, administratives et règlementaires, ravages du changement climatique, perte de souveraineté alimentaire. La France partage beaucoup de ces problèmes. Il nous faut aller vite et réagir efficacement pour adapter nos modes de production.

Concurrence internationale féroce, dumping social ou encore dérèglement climatique, je suis convaincu que la réaction doit venir des pays mais également de l’Union européenne.

A travers le rapport que je remettrai avec mes collègues au mois de septembre, nous ferons des propositions afin de redonner des perspectives à l’agriculture française et conforter le revenu des agriculteurs. Il faut que la France soit à la hauteur des enjeux actuels et futurs.