J’ai assisté à la table ronde sur la sécurité de l’approvisionnement énergétique dans le contexte de la guerre en Ukraine organisée par la commission des affaires économiques.

Étaient auditionnés :

– Marc BENAYOUN (Directeur exécutif du groupe en charge du pôle Clients, Services et Territoires d’EDF)

– Catherine MACGREGOR (Directrice générale d’Engie)

– Patrick POUYANNÉ (Président-directeur général de Total Énergies)

Face au conflit Russo-Ukrainien et à ses conséquences, mais également au retard pris par la France en matière de production d’énergie et le risque d’un potentiel «blackout énergétique » l’audition portait sur la question de la sécurité de l’approvisionnement énergétique.

Parmi les nombreux thèmes abordés : le développement d’un mix plus solide, plus durable, et moins dépendant des facteurs extérieurs.

Les évènements récents en Ukraine ont mis en exergue notre dépendance au gaz Russe. Pour y faire face, nous devons tenir trois engagements pour l’hiver prochain :

La diversification des approvisionnements

Le remplissage des stockages et des importations de gaz naturel liquéfié (GNL)

La remise en fonction des installations énergétiques

Enfin, la tenue de ces engagements est une responsabilité des pouvoirs publics. Les citoyens ont également tout leur rôle à jouer pour réduire notre consommation d’énergie. Cependant, ne soyons pas dupes, l’effort doit être collectif et engager les grands groupes industriels qui sont les plus grands consommateurs.

Je suis pour ma part intervenu lors de cette audition pour demander si nos prévisions de production d’énergie pour cet hiver étaient suffisantes.

Nous avons de quoi être inquiets. L’État doit prendre les décisions qui s’imposent pour tenter de limiter les effets de cette crise qu’il s’agisse du prix pour les consommateurs ou du risque de pénurie. L’énergie est un bien commun. Les investissements nécessaires à notre approvisionnement doivent être entrepris au plus vite !