Selon le syndicat Samu-urgences de France, environ 120 services d’urgences hospitalières, répartis sur une soixantaine de départements, sont aujourd’hui confrontés à d’importantes difficultés de fonctionnement. Parmi eux, figurent les hôpitaux de Sarlat et Bergerac. Cette crise de l’hôpital n’est pas récente et ne se règlera pas en un « flash » d’un mois… Elle est bien antérieure à la période Covid, celle-ci l’a accentuée et a également permis de la révéler à sa juste mesure. Départs de personnels qui n’en peuvent plus, augmentation du nombre de soignants qui font le choix de l’intérim, le personnel est de plus en plus réduit et de plus en plus épuisé.

Ce manque de moyens humains, couplé à des manques de lits, contraint une limitation de l’activité des urgences et donc de l’accueil des patients. Avec l’arrivée de la période estivale qui conjugue congés des médecins, des soignants et afflux de touristes dans certaines régions, la situation va être encore plus tendue.

J’ai écrit en début de semaine au directeur régional de l’ARS Nouvelle-Aquitaine pour savoir quelles mesures étaient envisagées pour maintenir les services d’urgences de Bergerac et Sarlat, déjà confrontés à cette situation l’été dernier. Je vais également saisir la ministre de la Santé par le biais d’une question écrite. L’accès aux soins doit être garanti pour chaque citoyen, sur l’ensemble du territoire national, c’est la responsabilité de l’exécutif.