En Dordogne

80 ans de la libération du Périgord

Serge Mérillou, Sénateur de la Dordogne

Le 22 août 2024

En ce mois d’août, les commémorations du 80ème anniversaire de la libération du département se poursuivent.
Dimanche matin, j’étais à Bergerac à l’invitation de monsieur le maire, Jonathan Prioleaud, aux côtés de nombreux élus pour rendre hommage à ceux qui ont contribué à libérer la ville. Au cours de cette cérémonie, madame Monique Feyry-Mianney, fille de Marceau Feyry, chef de l’armée secrète (AS) de Bergerac, a rappelé l’importance de ces commémorations. Elles nous permettent de nous rappeler le sacrifice immense de ceux tombés pour notre liberté.
Dimanche après-midi, je me suis rendu à Périgueux, où j’ai pris part à la nouvelle dénomination de la place Jacques Pomier et Serge Baptiste, du nom des deux plus jeunes fusillés de 1944 dans la ville.
En présence de Madame la maire, Delphine Labails, de Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg, des familles des fusillés, de plusieurs adjoints strasbourgeois, d’élus périgourdins et des représentants du conseil des jeunes de Strasbourg.
Cette cérémonie a également été l’occasion de rappeler le lien qui unit Périgueux et la capitale Alsacienne. En effet, au cours des années d’occupation, notre département a accueilli de nombreux réfugiés issus de l’Est de la France.
Madame Barseghian était également présente lundi à Périgueux où les cérémonies se sont poursuivies tout au long de la journée. Au pont de la Beauronne, théâtre de combats décisifs, puis devant le cénotaphe de la place Montaigne, à l’endroit exact où sont tombés cinq jeunes résistants le 13 juin 1944, puis au mur des Fusillés et pour conclure, au cimetière de l’Ouest.
Partout dans notre département, des cérémonies rendent hommage à ces héros. Encore à Saint-Astier mardi matin, nous nous sommes souvenus de ces jeunes gens, la liberté comme seul idéal, qui ont combattu jusqu’à la mort pour retarder la remontée des forces ennemies, permettre la réussite de la percée alliée et ainsi libérer leur territoire et leur pays de l’envahisseur nazi.
Ces commémorations sont enfin l’occasion de se souvenir de tous les civils qui ont perdu la vie au cours des années d’occupation. Pris en otage, massacrés, assassinés arbitrairement, ils ont payé un lourd tribut.
Je tiens à remercier particulièrement mesdames Delphine Labails et Élisabeth Marty ainsi que monsieur Jonathan Prioleaud pour la qualité de ces cérémonies.