Il y a 50 ans, la loi Veil révolutionnait notre société en légalisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Ce moment historique, porté avec courage par Simone Veil au Parlement, fut le fruit d’un combat ardu, marqué par des débats houleux et une résistance farouche. Grâce à cette loi, des millions de femmes ont pu exercer leur droit à disposer de leur corps.

Aujourd’hui, le droit à l’IVG est inscrit dans notre Constitution.

C’est un acquis fondamental, mais un droit que certains continuent de remettre en cause. Garantir un accès égal à l’IVG reste une bataille permanente que nous devons mener collectivement.

C’est dans cet esprit que ma collègue, la sénatrice Laurence Rossignol, a déposé avec le groupe socialiste une proposition de loi essentielle. Elle vise à reconnaître le préjudice subi par les personnes condamnées avant 1975 sur le fondement de lois pénalisant l’avortement.

Réhabiliter ces femmes, c’est leur rendre justice, reconnaître qu’elles ont été injustement condamnées et restaurer leur dignité.

Nous ne pouvons oublier celles qui ont souffert, celles qui sont mortes des suites d’avortements clandestins, et celles qui ont été jugées et condamnées par des lois injustes.

En défendant cette proposition de loi, nous honorons leur mémoire et affirmons notre engagement indéfectible en faveur des droits des femmes.